ChansonMutationBannière

La chanson en mutation : pistes d’action !!

(retour sur le forum La chanson québécoise en mutation – Montréal 4 et 5 février 2013)

La problématique de la langue d’expression en chanson est cyclique. Le seul élément nouveau de l’équation est le virage numérique. Afin d’éviter qu’un problème intermittent n’en devienne un de fond, il faut permettre à la création et à l’industrie de la musique d’effectuer leur virage numérique. Pour cela, il faut identifier des mesures d’action pour accroître la présence de nos contenus dans l’offre en ligne : représentations auprès des plateformes clés (respect des principes de traitement équitable des créateurs de musique et de diversité) et indexation appropriée des métadonnées musicales. Enfin, il faut mettre en place ou consolider deux leviers importants : le soutien à l’émergence des nouveaux talents et la formation continue des professionnels, afin que les acteurs sectoriels ne soient pas laissés seuls face aux nouveaux défis.

Jean-Robert Bisaillon – Président Iconoclaste conseil, ex-fondateur et directeur général de la SOPREF, administrateur de la SOCAN et de la Songwriters Association of Canada.


,

Un commentaire au sujet de La chanson en mutation : pistes d’action !!

  1. Stéphane Venne 12 fév 2013 @ 14:46 #

    Oui le problème de la langue (en l’occurrence oiur nous: le français comme matériau de chanson) est cyclique. Mais comme la dimension du numérique touche toutes les langues indifféremment, et que l’élément numérique n’est pas de nature linguistique, cette dimension du numérique n’est donc pas un facteur dans les hauts et les bas « cycliques » de la composante « langue ». Si on est pour parler « cycles », il faut le faire sur la base de facteurs linguistiques, à commencer par le niveau d’expertise du matériau « langue » comme outil de création, lequel, au Québec, fut en effet cyclique. Nous sommes d’abord passés de la Bolduc et du Soldat Lebrun (les années 30-40) à Vigneault-Desjardins&Cie (les années 60-70). Non seulement le niveau ascendant d’expertise tombe sous le sens, mais il peut se mesurer (ampleur du vocabulaire, maniement de la syntaxe, connaissance des aspects acoustiques des mots en chanson, etc.). Si on est pour parler sérieusement de cycles, il faut appliquer les mêmes « indicateurs de performance » LINGUISTIQUES à la chanson d’aujourd’hui. Si les Français ont flippé sur « Moi mes souliers », « Quand les hommes vivront d »amour » et « Lindberg », et plus tard sur la langue de Plamondon, y’a peut-être une raison. Une raison linguistique. La langue (à égalité avec les savoirs musicaux) fait partie du produit-chanson, quel que soit le support, quel que soit le mode de distribution. Globalement, le succès sera toujours une conséquence de la qualité du produit.

Répondre à Stéphane Venne Click here to cancel reply.

Alliance Numérique Musicaction SODEC

 

ESPACE FORMATION   ·   ENGLISH   ·   © 2012 Iconoclaste Musique Inc.